Nsambu Emmanuel Mayolo, Artiste-Peintre Sabléiste est Franco-Angolais; il a passé une partie de sa vie à Kinshasa en République démocratique du Congo où il a fait des études artistiques à l'Académie et à l'institut supérieur des Beaux-Arts de Kinshasa.

Il est N'djilois, l'un des avant-gardistes de cette technique du sabléisme qui est née du génie de Mukalenge wa Mukalenge, lui aussi N'djilois, et qui a été développée par un groupe d'étudiants réunis au sein de la toute première association d'étudiants " UDEA" ( Union des Etudiants de l'Académie des Beaux-Arts) dont il fut le directeur technique.

Bavedila Lenda était le Président; Mukalenge Wa Mukalenge était le Vice-Président.

Nsambu vit en France depuis plus de quarante trois ans et continue de promouvoir cette technique dans le "World-Beat" pictural le sabléisme, la peinture et le  New Design.

Technicien en armatures dans le génie civil, le bâtiment et les travaux publics; il a su expérimenter une autre dimension du croisement de la matière et de la pensée.

Se retrouver Franco-Angolais-Kongolais le place au confluent des cultures. Une richesse qu'il n'a jamais cessé d'exploiter sur tous les plans, tant socio-culturel que politique et spirituel comme le montrent ses diverses oeuvres. Voir les pages Historique et Galerie.

L'artiste a du mal à se séparer de ses oeuvres; c'est comme si on l'amputait d'une partie de sa pensée. Mais de l'autre côté, ayant transporté ceux qui contemplent ses tableaux dans son monde le plus profond, il les transforme du contempleur en contemplateur, ce par son génie créateur.

Il ne peut refuser ce partage. Un contempleur juge le talent artistique, tandis qu'un contemplateur pénètre l'âme de l'artiste. C"est comme pour dire à la sortie:  " Je viens d'un autre monde"

Anecdote; en 1978 à la place des artistes au centre ville à Kinshasa en République Démocratique du Congo où des expositions se faisaient à l'espace libre; un Italien était devant l'un de mes cadres. Il était tellement emballé par un tableau qu'il a voulu s'asseoir pour mieux le contempler. Je lui dis, attention pelouse mouillée et flaque d'eau; il me répondit: "C'est pas grave" . Ce n'était pas du tout surprenant pour moi qu'il ait acheté ce tableau au prix fort. Car en parcourant cette oeuvre, il l'a pénétrée jusqu'au confluent de ma pensée pour enfin en sortir comme partageant mon monde. Il a épousé ma pensée. Il ne s'est pas contenté de contempler le tableau, mais il est rentré dedans. L'ART AU CONFLUENT DE LA PENSEE